Je ne vais pas vous faire une analyse d’image. Je ne vous parlerais pas de cette grille de prison dans un univers lugubre. Je ne vous parlerais pas non plus de la silhouette du fond, des ronds dans l’eau, du jeu des doubles, de cet instant décisif ou de la danseuse. Ho ! Si ! La danseuse, combien sommes nous réellement à l’avoir vu tout de suite? Son saut répond exactement à celui de l’homme à tel point que je finis par me demander qui imite qui ?
Combien de fois ai-je regardé cette échelle qui permets au passant de s’envoler faire des ronds dans le ciel et qui le propulse hors du cadre, hors champ.
Cette danseuse sur un mur et cette échelle dans l’eau sont devenus des éléments poétiques dont très longtemps je n’ai pu me passer.
Regarder le monde, l’enfermer dans un cadre, laisser la poésie s’y insinuer et, enfin, s’en échapper. Cela semble si simple …
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