mercredi 24 juin 2009

Andre Kertesz

Le choc auquel nous invite Magritte dans "la durée poignardée" nous interroge sur l'acte de peindre, l'inspiration qui, si elle fournit le sujet, n'a jamais servit à rien pour écrire, peindre (ou prendre une photograhie?).
Le surréalisme s'appuie souvent sur une idée toute simple : la rencontre de deux objets apparemment sans rapport nous montre la poésie du monde...

Je suis certain que le personnage au premier plan de cette photographie de Kertesz emporte dans ses bras ce tableau de Magritte. En tout cas à chaque fois que je vois cette photo j'y pense. Il me plait d'imaginer que ce train, symbole d'une société du progrès technique, en mouvement au dessus d'une autre partie de la société bientôt oubliée, sortira d'une cheminée pour devenir le véhicule de la mort (n'hésitez pas à passer la souris sur la photo)

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